En 2024, année d’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques, la France a fait de la promotion de l’activité physique et sportive la « Grande Cause Nationale ».
Les risques liés au manque d’activité
Il y a urgence à adopter des modes de vie moins sédentaires, plus actifs, dans un contexte d’addiction aux écrans toujours plus forte.
Quelques chiffres frappants (1) :
- l’inactivité est aujourd’hui la cause de 9 % des décès en France ;
- un adulte est assis en moyenne 12 heures au cours d’une journée travaillée, 9 heures au cours d’une journée non travaillée ;
- 80 % des 11-17 ans sont en-dessous des seuils d’activité physique (AP) recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ;
- 80 % des adultes passent 3 heures devant un écran chaque jour, hors activité professionnelle.
Par conséquent, 95 % de la population adulte en France est à risque sanitaire par manque d’activité physique ou à cause d’un temps trop long passé en position assise (1).
L’activité physique agit sur le bien-être physique, mental et social et joue un rôle dans la prévention de certaines maladies chroniques (prévention primaire). Elle peut aussi permettre de ralentir leur évolution et ainsi faire partie intégrante d’une prise en charge thérapeutique (prévention secondaire et tertiaire).
L’activité physique adaptée (APA) est prescrite sous forme de programmes structurés et limités dans le temps d’exercices physiques dispensés par un professionnel de l’APA.
L’APA permet d’accompagner des patients malades chroniques qui ne se sentent pas capables de pratiquer une activité sportive en autonomie et qui nécessitent un accompagnement personnalisé, et progressif dans un cadre sécurisé.
(1) Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, février 2022